Chapitre premier. — LA PRINCIPATION.
1. Dans le Principe, Ælohim, LUI-les-Dieux, l’Etre des êtres, avait créé en principe ce qui constitue l’existence des Cieux et de la Terre.
2. Mais la Terre n’était qu’une puissance contingente d’être dans une puissance d’être ; l’Obscurité, force astringente et compressive, enveloppait l’Abîme, source infinie de l’existence potentielle ; et l’Esprit divin, souffle expansif et vivifiant, exerçait encore son action génératrice au-dessus des Eaux, image de l’universelle (...)
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genèse / genesis / génesis
Articles
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Fabre d’Olivet - La cosmogonie de Moïse
12 octobre 2007 -
Coomaraswamy : l’origine de la vie
31 mai 2018, par Cardoso de CastroEspañol
Soplo (prāṇaḥ, traducido a menudo por « Vida ») tiene dos sentidos, (1°) como Espíritu, Sí mismo y Esencia ; y (2°) como soplo de vida (en las narices, y así, como uno de los sentidos, el olfato). En el primer sentido, el Soplo, estacionado en el soplo de vida en tanto que su cuerpo, para el que él es inconocido, es vuestro Sí mismo (Atman), el Controlador Interno, el Inmortal (Bṛhadāraṇyaka Upaniṣad III.7.16, cf. Katha Upaniṣad V.5) ; como para Filón, πνεύμά έστιν η ψυχής ούσία (Deterius 81, De (...) -
Duhem : LE RETOUR DES CRÉATURES AUX CAUSES ÉTERNELLES
13 novembre 2008Le système du monde : histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic, Pierre Duhem
Parmi les doctrines de Scot, il en est une qu’on a bien souvent donnée comme preuve de son Panthéisme ; c’est précisément une de celles où il avait pris, contre les interprétations panthéistiques, les plus minutieuses et les plus formelles précautions. Nous allons dire quelques mots de cette doctrine, non qu’il y ait lieu de la comparer aux enseignements d’Avicébron, mais parce qu’au sein de la Scolastique (...) -
Duhem : L’EXISTENCE ÉTERNELLE DES RAISONS PRIMORDIALES DANS LE VERBE DE DIEU
13 novembre 2008Le système du monde : histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic, Pierre Duhem
Hors Dieu, tout ce qui est a été fait et créé par Dieu. Les Grecs ont admis une Matière, une hyle, existante par elle-même ; ceux qui sont soumis à l’autorité de l’Ecriture ne sauraient suivre cette opinion. « Aucun de ceux qui philosophent bien ne peut se refuser à compter la Matière informe au nombre des choses que Dieu a faites en sa sagesse..... Celui qui a fait le Monde de la Matière informe, est le même (...) -
ENNÉADES : V, 2 [11] - extraits sur l’âme
14 novembre 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Mais l’Âme, elle, ne reste pas immobile en produisant ; elle se meut pour engendrer une image d’elle-même ; en se tournant vers l’être d’où elle vient, elle est fécondée ; et, en avançant d’un mouvement différent et de sens inverse, elle engendre cette image d’elle-même qui est la sensation, et dans les plantes, la nature. Pourtant rien n’est séparé par une coupure de ce qui le précède ; c’est ainsi que l’âme semble s’avancer jusqu’aux plantes ; elle s’y avance en un sens, (...) -
Fabre d’Olivet - La cosmogonie de Moïse (cont.)
28 octobre 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
Chapitre VI. — La. Mesure proportionnelle.
8. Noé seul, le repos de la Nature élémentaire, trouva grâce aux yeux de Ihôah.
13. Alors, manifestant sa parole, il dit à Noé : le terme de toute corporéité vivante s’approche à mes yeux : la Terre s’est comblée d’une ardeur ténébreuse et dévorante qui la dégrade et l’avilit d’une extrémité à l’autre : me voici, laissant naître de cette même dégradation (...) -
Fabre d’Olivet : NOTES DE LA TRADUCTION DU SÉPHER
28 octobre 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
CHAPITRE PREMIER
1. Beraeshit... premièrement-en-principe.
Ce mot, dans la place où il se trouve, offre trois sens distincts, l’un propre, l’autre figuré, le troisième hiéroglyphique. Moïse les a employés tous les trois, comme cela se prouve par la suite même de son ouvrage. Il a suivi en cela la méthode des prêtres égyptiens ; car je dois dire avant tout que ces prêtres avaient trois manières d’exprimer (...) -
Fabre d’Olivet : EN GUISE DE COMMENTAIRE DE LA TRADUCTION DU SÉPHER
28 octobre 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
L’amour.
Adam parle :
Mon amour, dans Eden, était pur et simple comme moi ; c’était un sentiment mêlé avec ma vie, qui ne me paraissait pas en être distinct. Je n’aurais pu cesser d’aimer, quand je l’aurais voulu. L’amour était comme le principe de mon être, et la lumière de ma vie. A présent, au contraire, mon être en est devenu le principe, et ma vie s’en est détachée. J’ai connu comme un sentiment libre (...) -
Procope de Gaza, entre 465-529 ap. J.-C.
11 octobre 2007Commentateur et rhéteur, Procope, le frère de Zacharie, n’est pas étranger à la philosophie. Nous trouvons, dans des chapitres introductifs aux commentaires, des pensées qui méritent notre attention. Ainsi dans le commentaire in Isaïam prophetam, il soutient que « le prophète voit... mais non pas en une extase de son intelligence, comme certains le croient, l’intelligence humaine se voilant par l’Esprit. Ceci n’est pas digne de l’Épidémie divine, parce que le divin apporte la perfection et non pas la (...)
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Gaboriau : Au principe est le logos
18 mai 2009Extrait de « L’entrée en métaphysique » de Florent Gaboriau. Casterman, 1962.
Si la Métaphysique est aussi une « philosophie de la religion », si du moins elle consiste à « vérifier » tout ce qui se dit, pour le passer au crible du réel, rien de ce qui s’écrit, — y compris dans les livres sacrés d’une sagesse comme celle de l’Évangile, — ne saurait laisser indifférent le penseur (ni échapper à sa critique). Sans doute doit-on admettre que l’entière vérité d’un tel message, la portée mystérieuse d’un tel (...)
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